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Epreuve anticipée de français : session 2015 Les sujets des EAF à l'étranger : séries ES et S : Pondichéry ** Les sujets sont mis en ligne Séries générales, ES, S Coéfficient 2 Durée 4 heures Objet d'étude :
Le théâtre : texte et représentation, du XVIIème siècle à nos jours. Le sujet comprend Texte A : Jean RACINE, Phèdre, Acte Il, scène 5 (extrait), 1677. Texte B : Victor HUGO, Ruy Blas, Acte l, scène 3 (extrait), 1838. Texte C : Nathalie SARRAUTE, Pour un oui ou pour un non (extrait), 1982.
l- Après avoir lu les textes du corpus, vous répondrez d'abord à la question
suivante (4 points) :
Comment ces dialogues de théâtre rendent-ils perceptibles les difficultés des aveux ? ll- Vous traiterez ensuite, au choix, l'un des trois sujets suivants (16 points) :
1. Commentaire :
Vous ferez le commentaire de l'extrait de Ruy Blas de V. Hugo (texte B).
2. Dissertation :
Au théâtre, les personnages ne se révèlent-ils que par la parole ?
Vous répondrez à cette question en un développement structuré, en vous appuyant sur le corpus et sur les textes et représentations étudiés pendant l'année. Vous pouvez aussi faire appel à vos connaissances et lectures personnelles.
3. Invention :
Vous rédigerez une scène de déclaration rendant compte des difficultés à dire (une faute, un sentiment, une décision...). Vous veillerez à tirer profit des caractéristiques du théâtre.
Votre texte comportera une soixantaine de lignes environ.
Eléments de correction : la dissertation
Au théâtre, les personnages ne se révèlent-ils que par la parole?
I – Les personnages se révèlent par la parole
Qui parle à qui? Le langage est révélateur des personnages au niveau de la langue (appartenance sociale) ou dans la répartition des répliques (évaluation de son importance dans l'intrigue et le dénouement)
Les personnages se dévoilent au théâtre en fonction d'une certaine distribution des paroles
La parole explicite
La parole implicite, suggérée ou le non-dit
«le non-dit, le non-avoué», tout l'univers de la «sous-conversation» Nathalie Sarraute. Des paroles anodines dont la force est souvent destructrice car elles se cachent sous des lieux communs comme les politesses, les gentillesses (relation maître et valet). Les apparences dévoilent et masquent les petits drames. Tropisme = mouvements intérieurs presque insensibles dus à des causes extérieures = phrases stéréotypées, conventions sociales.
La parole des personnages renvoie à la banalité, il faut saisir le non-dit pour comprendre la manière dont le personnage se dévoile, car sous la banalité apparente des conventions langagières, il y a des rapports humains très complexes.
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